Neuroplasticité

Sans neuroplasticité, aucune adaptation, aucun apprentissage n’est possible !

Le mot « plasticité » vient du grec « plastikos » qui signifie modelage de ce qui est malléable (pensez à l’argile ou à la plasticine). La neuroplasticité est la faculté de notre système nerveux à s’adapter, à acquérir de nouvelles connaissances, stratégies d’adaptations ou au contraire à se déconnecter par exemple des sensations dans le corps lorsque celles-ci sont insuffisamment apaisées chez le nourrisson et dès lors intolérables à ressentir.

Le neuroplasticité est un processus absolument inconscient. On en parle évidemment beaucoup pour ce qui concerne l’apprentissage, on en parle moins dans le cadre des troubles mentaux même les plus légers, or c’est souvent de ce processus qu’il est question lorsqu’on parle de suradaptation, de mécanismes de défense ou de blocages... Des « patterns » de pensées, émotions, sensations ou comportements se répètent +/- à l’identique. L’apprentissage ou plutôt le désapprentissage est entravé par une plasticité qui serait comme endommagée ou grippée.

Les américains disent « use it or lose it ». Plus nous sommes confrontés à des environnements et expériences variés, plus notre capacité d’adaptation et d’apprentissage seront développés. Moins on a été regardé, choyé, sécurisé et encouragé, moins on a pu faire des expériences positives, moins notre cerveau sera souple et curieux. Ainsi, un enfant abandonné ou perdu et qui est élevé par des animaux (enfants souvent qualifiés d’enfants-loup) aura du mal à marcher en position verticale et à développer le langage.

Quoi qu’il en soit, le Neurofeedback redonne souplesse et force au cerveau.

Si la maladie ou les aléas de la vie peuvent l’amener à se figer, notre infrastructure neurologique reste malgré tout plastique et ce, jusqu’à notre dernier souffle, même si celui-ci a lieu 100 ans après notre naissance !