Principe de fonctionnement du  Neuroptimal

Vous êtes confortablement installé avec 5 électrodes sur la tête et vous n’avez rien d’autre à faire qu’écouter une musique et laisser flotter vos pensées. Si vous vous endormez,  pas de souci, le travail se fait tout aussi bien ! En effet, tout se passe sur un plan inconscient sans qu’aucune participation active ne soit requise. Il est  d’ailleurs important que vous ne vous appliquiez pas à observer vos pensées, que vous ne soyez pas sur votre gsm et ne tentiez pas de contrôler quoi que ce soit durant le processus.

Toutes les 4 msec. (256 fois par seconde), les capteurs prélèvent une information relative au fonctionnement électrique de chacun des hémisphères et ceci pour 8 groupes de fréquences. D’importants calculs sont effectués pour comparer les données chaque fois obtenues à la moyenne des 4 intervalles précédents (les 16 msec précédentes donc). Si l’on observe une variation brutale et rapide (augmentation ou affaiblissement) de l’activité, ce qui  est qualifié de turbulence, un signal est envoyé au cerveau pour l’en informer. Ce signal n’est rien d’autre qu’une suspension du son (/ de la musique) reçu tout au long de la séance. Ce signal n’impose rien aux circuits présentant une variation de leur activité, mais l’interruption très brève du son est reçu comme un signal important et donne la possibilité (là où il y a eu une turbulence) de modifier le fonctionnement ou les routes empruntées pour communiquer avec les circuits neuronaux adjacents.  Ceci par un renforcement de synapses adjacentes.

On peut donc dire que le Neurofeedback aide le cerveau à s’auto-réparer ou s’auto-réguler.
Pour plus d’informations à ce sujet, je vous renvoie vers le chapître intitulé « communication entre neurones » du livre de Corinne Fournier et Pierre Bohn « Le neurofeedback dynamique ».