Est-ce sans danger ?
On peut comprendre que la question revienne fréquemment, en effet, le système nerveux central est quelque chose d’infiniment complexe et sensible. Aux Etats-Unis, le Neurofeedback est approuvé par la Food and Drug Administration pour la réduction du stress. Cet organisme est chargé de sélectionner des produits sûrs et efficaces pour protéger la santé publique. Un autre argument pour appuyer cela : aucun courant électrique n'est envoyé au cerveau. Seules des interruptions de son donnent des indications au cerveau sur son fonctionnement ou plus précisément sur les turbulences ou troubles du fonctionnement électrique.
Notons tout de même que si beaucoup de praticiens affirment que le Neurofeedback est absolument sans effets secondaires, personnellement, je n’affirmerais pas cela. Une exacerbation de la sensibilité, une plus grande « fragilité émotionnelle » et parfois une à deux nuits moins bonnes peuvent être observés à la suite des premières séances. Certains patients se sentent encore tout à fait épuisés après les 33 minutes de Neurofeedback.
Une chose semble certaine : ces désagréments sont temporaires !
Et si l’on compare ceux-ci aux désagréments occasionnés par le Neurofeedback analytique qui, rappelons-le, ne travaille que sur une ou deux fréquences à la fois, ces effets secondaires temporaires seraient bien moindres et seraient le signe d’un travail de réorganisation des circuits neuronaux.